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samedi 27 décembre 2014

Les connexions du groupe Bilderberg à travers la planète

Dans un article publié dans le Business Insider en Juin 2012, nous pouvions découvrir cette représentation graphique du réseau d’influence du groupe Bilderberg, une pieuvre dont le but est d’étendre toujours plus son pouvoir à travers la planète, et d’imposer ses choix pour la mise en place d’un « nouvel ordre mondial », vous savez, ce délire mégalomaniaque fascisant dont nous avait parlé Sarkozy dans ses discours
Le groupe Bilderberg réuni chaque année 120 à 140 personnes relativement puissantes, quel que soit le domaine, afin de parler de « politique ». Systématiquement, le secret est entretenu, des forces de sécurités rendent le lieu de la réunion ultra-sécurisées, les journalistes sont interdits, aucune fuite n’est tolérée, rendant les réunions encore plus intrigantes et suspectes. Quand au graphique, initialement trouvé sur Facebook, il montre les connexions entre les personnes d’influences, les sociétés, les groupes de presse, les partis politiques, ainsi que les associations caritatives puisque celles-ci ne sont pas toujours des plus nettes comme la Fondation Bill et Melinda Gates pour ne citer qu’elle…
CaptureCliquez sur l’image pour un gros plan Infographie initialement été trouvée sur le site Fawkes-News
Ce fameux groupe Bilderberg, il est pourtant on ne peut plus connu et officiel, même les grands médias en parlent en y révélant certains détails intéressants… Regardez par exemple cet article du Nouvel Obs de Juin 2013:
Le dîner ne figure pas à l’agenda officiel. L’hôte et ses invités tiennent à cette discrétion. Début novembre 2011, alors que la crise de l’euro est à son comble, François Fillon prend le temps de recevoir à Matignon un groupe obscur d’une trentaine de personnes dont les noms sont presque tous inconnus du grand public, mais pas des initiés.
Ce soir-là, le Premier ministre de Nicolas Sarkozy planche sur l’état de la France devant les membres d’un petit club qui ne fait jamais la une des journaux, mais fascine les obsédés du complot : le Bilderberg. A croire les « conspirationnistes », ce cercle, fondé en 1954 par un prince hollandais et un milliardaire américain pour endiguer le communisme, serait le « vrai gouvernement du monde ». On lui devrait la victoire de Bill Clinton, la guerre en Irak ou la nomination de Herman Van Rompuy, président du Conseil européen. Rien de moins !

Gotha politico-financier occidental

Comparés au Bilderberg, d’autres forums internationaux bien plus célèbres, tels la Trilatérale ou Davos, auraient autant d’influence qu’une fête de patronage. Les convives de François Fillon sont tous d’éminents représentants du gotha politico-financier occidental. Sous les lambris de l’hôtel Matignon, il y a là, entre autres, le patron de la banque Goldman Sachs, Peter Sutherland, le big boss de la banque d’affaires Lazard, Ken Jacobs, l’inspirateur des néoconservateurs américains, Richard Perle, le grand manitou de Shell, Jorma Ollila, le futur chef du gouvernement italien, Mario Monti, ou la présidente du Musée d’Art moderne de New York, Marie- Josée Kravis, par ailleurs épouse du propriétaire d’un fonds d’investissement américain.
Le grand ordonnateur du dîner n’est autre qu’Henri de La Croix, comte de Castries, PDG du groupe d’assurances Axa et premier Français à présider le Bilderberg. Petit-fils d’un ministre de la IVe République et inspecteur des Finances, ce pilier de l’establishment français est aussi proche de Nicolas Sarkozy que de François Hollande, son camarade de la promotion Voltaire à l’Ena. On l’a compris : à un tel aréopage, même le chef du gouvernement de la cinquième puissance mondiale ne peut refuser l’hospitalité. Ce repas est-il pour autant le signe d’une vaste conspiration ? « Je ne comprends pas l’hystérie autour du Bilderberg, s’amuse aujourd’hui François Fillon. Je ne trouve pas qu’il s’y dise des choses si confidentielles… »

Groupe ultramondain ou confrérie d’influence planétaire ?

Groupe ultramondain ou confrérie d’influence planétaire ? De 6 au 9 juin, le club réunira, à l’abri des regards, sa soixantième et unième conférence annuelle, dans un palace près de Londres. Comment fonctionne ce groupe, dont la liste des membres n’est publiée officiellement que depuis trois ans ? A-t-il le pouvoir qu’on lui prête ? « Le Nouvel Observateur » a interrogé une trentaine de personnalités françaises et étrangères qui ont participé aux travaux du Bilderberg. Elles racontent, souvent pour la première fois, les coulisses de cette institution qui suscite tant de fantasmes.
« C’est un Davos en plus fermé », dit Jean-Pierre Jouyet, président de la Caisse des Dépôts et autre camarade de promotion de François Hollande à l’Ena. Le célèbre forum suisse accueille plus de mille VIP issus des cinq continents. Le Bilderberg, lui, s’adresse à un cercle bien plus restreint – cent trente personnes, jamais plus, venues d’Europe et des Etats-Unis. Les fondateurs du club l’ont voulu ainsi, discret et transatlantique. Le prince Bernhard des Pays-Bas et David Rockefeller l’ont créé en 1954, au plus chaud de la guerre froide, avec un objectif précis : la lutte contre le communisme. La première réunion se déroule du 29 au 31 mai, en catimini, à Oosterbeek, aux Pays-Bas, dans un hôtel appelé Bilderberg.
Les participants : de grands leaders politiques et économiques du Nouveau et du Vieux Continent – tels les Français Guy Mollet, Jean Monnet et Antoine Pinay. « A l’époque, le but était de convaincre les dirigeants européens et américains de resserrer leurs liens et de ne pas baisser la garde face à la puissante Union soviétique », explique l’ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine.
Dans les premières années du Bilderberg, on s’exprime en français et en anglais, les deux langues officielles de l’Otan. On parle défense de l’Europe de l’Ouest et contre-propagande. On réfléchit à des actions communes contre le péril rouge.

Rien ne doit filtrer

Rien ne doit filtrer. David Rockefeller veille. Le richissime héritier de la Standard Oil est un expert en opérations spéciales. Comme il le raconte dans ses Mémoires (1), le futur patron de la Chase Manhattan Bank a fait la guerre dans le renseignement militaire, à Alger. Francophone, il a poursuivi ses activités d’espion en 1945 à Paris. Son goût du secret a imprégné l’esprit du club, dont on n’a découvert l’existence qu’au milieu des années 1960.
L’institution est véritablement sortie de l’ombre en 1976, à l’occasion d’une grande affaire de corruption qui a durablement terni son image. On a appris que le prince Bernhard monnayait son prestige pour favoriser le groupe d’armement Lockheed auprès de l’armée néerlandaise et que ses conciliabules avec les dirigeants de la firme américaine avaient notamment lieu en marge de la conférence du Bilderberg, qu’il présidait depuis vingt ans. « Ce scandale a failli tuer le club, reconnaît Thierry de Montbrial, patron de l’Institut français des Relations internationales (Ifri) et membre du Bilderberg jusqu’à aujourd’hui. On l’a sauvé en remplaçant le prince par l’ancien Premier ministre britannique, lord Home. » L’odeur de soufre est restée.
En dépit de ce passé controversé, le Bilderberg est toujours le cercle le plus sélect de l’élite transatlantique. Sa grande affaire n’est plus le communisme, mais la mondialisation et les défis qu’elle pose à l’Occident. Au sommet, on trouve un petit cénacle, le comité directeur, composé de trente personnalités du monde du grand business et de la géopolitique, celles-là mêmes qui ont dîné à Matignon.

« De l’entregent et une vision planétaire »

« Pour y être coopté, il ne suffit pas d’être patron de Coca-Cola : il faut avoir de l’entregent et une vision planétaire », explique l’avant- dernier président du Bilderberg, le flamboyant vicomte Etienne Davignon, dans son immense bureau qui surplombe la place Royale à Bruxelles. Lui-même tutoie la terre entière. Ancien commissaire européen, cet octogénaire belge toujours bronzé et courtois est administrateur d’une dizaine de multinationales. « Steevie », comme le surnomment ses amis du gotha, a siégé pendant des décennies au comité directeur du club, aux côtés de figures historiques, tels le magnat italien Giovanni Agnelli ou l’ex-secrétaire d’Etat américain Henry Kissinger, et de personnalités montantes, comme l’avocat Tom Donilon, qui deviendra conseiller de Barack Obama pour la sécurité.

Source trouver:
Lesmoutonsenrages

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