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vendredi 5 décembre 2014

Alerte crash financier: les bourses des monarchies corrompues par le pétrole plongent déçus par la décision de l’Opep



Ces bourses qui appartiennent à l'élite oppressive et esclavagistes des  petits potentats arabes   marquent le début de l'effondrement d'un système corrompu soutenu par l'industrie  de l'énergie fossile et...le crime organisé.
Ces bourses qui appartiennent à l’élite oppressive et esclavagiste des petits potentats arabes marquent le début de l’effondrement d’un système corrompu soutenu par l’industrie de l’énergie fossile et…le crime organisé.
 (Mise à jour du 1 er décembre 2014)
Les Bourses des monarchies pétrolières du Golfe ont plongé dimanche (30 novembre 2014), premier jour ouvrable après la décision de l’Opep de reconduire son plafond de production qui a accentué l’effondrement des cours du brut.
Les sept marchés des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) étaient fermés vendredi et samedi, après l’annonce jeudi du maintien du plafond de la production du cartel malgré la surabondance de l’offre.
La Bourse de Dubaï a perdu plus de 5% quelques minutes après l’ouverture et son indice est tombé à 4.273 points. Toutes les actions étaient dans le rouge.
A Abou Dhabi, l’indice de la deuxième bourse des Emirats arabes unis perdait 1% à 4.753 points.
La Bourse koweïtienne reculait de 2% à 6.846,50 points, et celle de Mascate chutait de 1,8%.
Au Qatar, le marché plongeait de 4% et son indice est passé sous la barre psychologique de 1.300 points, moins de cinq minutes après le début des cotations.
Le marché saoudien, le plus grand du monde arabe, ouvrait plus tard.
La décision de l’Opep a été accueillie positivement par les bourses dans le monde car la baisse des prix du pétrole devrait relancer l’économie. En revanche, un effondrement des cours du brut aura un impact négatif sur les budgets des monarchies du Golfe dont les recettes pétrolières constituent environ 90% de leurs revenus.
Il est à prévoir qu’un effet domino s’en suive dans les jours et les semaines à venir.L’effondrement financier annoncé depuis peu semble prendre forme …donc  un petit conseil: sortez votre argent des banques appartenant aux Rothschild.
Les 7 effets constatés et redoutés du maintien des quotas de production
L’Opep ébranle le monde de l’énergie. Jeudi, lors d’une réunion à Vienne, les pays producteurs de pétrole ont maintenu le niveau de production à 30 millions de barils/jour. Passage en revue des principales conséquences de ce choix. Qu’elles soient déjà observées mais aussi redoutée.
Le Brent sous les 70 dollars
Après la décision de l’Opep, les cours du pétrole ont chuté brusquement vendredi. A 66,15 dollars, le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en janvier a chuté à son plus bas niveau depuis septembre 2009. Il a reculé de 7,54 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le baril de Brent est lui passé sous le seuil des 70 dollars pour la première fois depuis quatre ans et demi. Il est tombé à 69,78 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) avant de clôturer à 70,15 dollars.
Coupes budgétaires au Venezuela
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a ordonné le 28 novembre des coupes budgétaires après la décision de l’Opep. Il a également demandé de « procéder à un examen des traitements et salaires de tous les employés des ministères, des entreprises publiques, à commencer par le président« . Il attend « une proposition de réduction substantielle des salaires et traitements de la haute direction, des ministre et ministres délégués, des présidents et vice-présidents des entreprises d’Etat ».
Le ministre de l’Economie vénézuélien, Rodolfo Marco Torres, doit se rendre en Chine afin d’ « approfondir les accords économiques et financiers » existants dans le but de compenser « le manque à gagner des recettes pétrolières en baisse« , a dit Nicolas Maduro.
Les revenus pétroliers qui représentent 96% des rentrées en devises du pays. Le pétrole vénézuélien a perdu un tiers de sa valeur au cours du deuxième trimestre 2014, tandis que le poids de sa dette extérieure ne cesse de s’alourdir par rapport aux rentrées fiscales.
Depuis le début de l’année, le prix moyen du pétrole vénézuélien s’est établit a 92,76 dollars américains, soit 5,42% de moins qu’en 2013.
Le schiste américain dans le viseur
Le Vénézuela faisait partie des pays qui souhaitait réduire la quantité de pétrole disponible sur le marché afin d’enrayer la baisse des prix. Mais les pays du Golfe, davantage capable de résister, préfèrent un pétrole à prix bas afin de contrer le pétrole de schiste qui reste plus coûteux à produire.
Leonid Fedun, vice-président de la compagnie russe Lukoil, a déclaré dans une interview accordée jeudi à Bloomberg.
« En 2016, quand l’OPEC aura rempli sa mission de supprimer le marché marginal américain, les prix recommenceront à grimper (…) l’essor du gaz de schiste est à l’image du boom ‘dot.com’, les acteurs les plus forts résisteront, les faibles disparaitront », a-t-il déclaré en faisant référence à la bulle internet au début des années 2000.
Des producteurs plus ou moins vulnérables
Si elle se poursuit, cette baisse pourrait affecter certains pays du Golfe. L’agence Standard and Poor’s indique dans une note que « la baisse récente du prix des hydrocarbures, si elle se prolonge, pourrait avoir un impact significatif« , en particulier à Bahreïn et Oman.
Plus largement, les pays émergents seraient également susceptibles d’être affectés, comme par exemple le Brésil, qui a investit dans le pétrole, surtout au large de Rio où des gisements ont été découverts.  Par ailleurs, la Russie a fondé son budget sur un baril à 100 dollars, note un économiste d’HSBC interrogé par l’AFP qui nuance: « la forte dépréciation du rouble atténue l’impact budgétaire.« 
Le recul du prix du baril a aussi des conséquences pour le secteur des hydrocarbures de schiste aux Etats-Unis, qui doit investir lourdement pour maintenir la production. Les analystes considèrent que ces investissements ne sont plus rentables si le pétrole reste à un prix évoluant autour de 65 à 70 dollars.
Hausse du pouvoir d’achat dans les pays industrialisés?
A plus long terme, un certain nombre d’économistes prévoient un effet positif de ces faibles prix du pétrole sur le pouvoir d’achat des ménages, susceptibles d’acheter des produits moins chers tandis que les entreprises peuvent accroître leurs marges, surtout dans les pays les plus avancés économiquement (Etats-Unis, zone euro, Japon, Chine).
Patrick Artus, économiste chez Natixis, interrogé par l’AFP estime que la zone euro peut « profiter de l’effet positif de la dépréciation de la monnaie unique sur ses exportations sans être pénalisée par la hausse des prix des importations« , et espérer gagner 0,5 point de Produit intérieur brut en deux ans.
De son côté, l’institut Coe-Recommence, estime que la facture énergétique française a déjà baissé « d’au moins 5 milliards d’euros en 2014« . D’après lui, le secteur de l’industrie, « principal bénéficiaire » et y gagnera 2 milliards d’euros. Ce qui représente plus que les « versements au titre du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi« .
 Mais risque de déflation
Toutefois, dans les pays déjà affectés par faible inflation, soit les membres de l’Union européenne, un pétrole à bas coûts présenterait plutôt un risque.
« La question est de savoir si les entreprises vont garder dans leurs marges cet effet bénéfique, ou en profiter pour baisser encore leurs prix », souligne Denis Ferrand, directeur général de Coe-Rexecode, selon des propos rapporté par l’AFP.
Quel impact sur la BCE?
Enfin, de façon indirecte, cette décision de l’Opep pourrait avoir un poids sur celle de la Banque centrale européenne (BCE). Plusieurs analystes prévoient de nouvelles mesures pour limiter la désinflation, et éviter une spirale déflationniste.
Michael Hewson, analyste chez CMC Markets UK, également cité par l’AFP écrit ainsi;
« Je suis sûr que Mario Draghi [le président de la BCE] espérait secrètement que l’Opep lui donne un coup de main en annonçant une forte baisse de production ».
Car, en se traduisant par une remontée des cours, les prix des biens et services dans l’UE auraient pu ainsi voir leur chute stoppée.
Le 27 novembre 2014,l'OPEP ébranle l'industrie pétrolière mondiale et les bourses en décidant de maintenir les prix bas.
Le 27 novembre 2014,l’OPEP ébranle l’industrie pétrolière mondiale et les bourses en décidant de maintenir les prix bas.
Le baril de pétrole chute à son plus bas niveau en cinq ans
Le baril de pétrole a chuté lundi,1 er décembre 2014, à son plus bas niveau depuis cinq ans, pénalisé par une offre surabondante renforcée par la décision de l’Opep de ne pas changer son plafond de production.
A Londres, le Brent pour livraison en janvier a atteint un plus bas depuis octobre 2009, à 67,53 dollars le baril, tandis que le « light sweet crude » (WTI) côté à New York et pour livraison à la même période est tombé au plus bas depuis juillet 2009, à 63,72 dollars le baril.
Les prix du pétrole ont continué de dégringoler après la décision jeudi de l’Opep de maintenir son plafond de production à 30 millions de barils par jour (mbj). Un indicateur manufacturier décevant en Chine publié lundi a aussi contribué à tirer les cours du pétrole vers le bas.
Dans le courant de la journée de lundi, le retour d’opérateurs américains absents jeudi et vendredi après-midi pour cause de Thanksgiving n’entraînait pas de retournement majeur de la tendance.
« En maintenant son objectif de production à 30 millions de barils par jour, l’Opep signale clairement qu’elle ne supportera plus seule le fardeau d’ajuster le marché », ont noté les analystes de Barclays. Selon Barclays, c’est le réajustement de l’offre de pétrole non conventionnel (pétrole de schiste) qui sera crucial pour donner une direction aux prix de l’or noir.
En effet, la décision de l’Opep a été largement interprétée comme une réponse à la récente expansion du pétrole de schiste américain, qui grignote les parts de marché du cartel. « La motivation de l’Arabie saoudite est de préserver ses parts de marché, principalement de la concurrence du pétrole de schiste américain, dont le coup d’extraction est plus élevé », ont précisé les experts de la maison de courtage Czarnikow.
Les États-Unis sont passés d’une production moyenne de 5 millions de barils par jour (mbj) en 2008 à près de 8,4 mbj lors des seuls huit premiers mois de cette année grâce à l’exploitation du pétrole de schiste.
Un million de barils en moins ? 
L’impact de cette croissance de la production se fait de manière indirecte, en réduisant de façon spectaculaire les besoins d’importations des États-Unis et en forçant leurs fournisseurs à se trouver d’autres débouchés.
Si l’Opep avait décidé de réduire sa production, elle serait entrée dans un cercle vicieux où elle n’aurait cessé de réduire son offre pour lutter contre la baisse des prix face à l’augmentation de la production américaine, ont estimé les experts de la Société Générale.
Même si certains opérateurs trouvent la réaction des marchés exagérée compte tenu du fait que la décision de l’Opep était largement anticipée, une offre surabondante, combinée à une faible croissance de la demande, devrait continuer à peser sur les cours l’année prochaine, ont estimé des analystes.
« Il n’y a aucune fin en perspective pour cette baisse des prix du pétrole, puisqu’un énorme excédent d’offre, d’environ 1,5 million de barils par jour, est attendu pour le premier semestre 2015 et va continuer à peser sur les cours, » ont noté les experts de Commerzbank.
« Une nouvelle réduction d’au moins 1 million de barils par jour sera nécessaire pour rééquilibrer le marché », a-t-on souligné chez Barclays.
Mais pour les analystes de Westhouse Securities, les prix du pétrole pourraient commencer à se stabiliser une fois la décision de l’Opep digérée.
« Nous anticipions une pression à court terme sur les prix du pétrole après la réunion de l’Opep, mais notre vue à moyen et long terme demeure inchangée. Le pétrole est une matière première chère, et les prix bas vont initier une correction (à la baisse, NDLR) de l’offre mondiale », a-t-on précisé chez Westhouse Securities.

Source : AFP
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