Première info importante sur l’activité volcanique qui concerne directement la ceinture de feu, signe donc qu’il y a toujours une activité dans le secteur, chose qui sera expliquée juste après les faits décrits dans cet article.
Des villageois se déplacent en camion devant un nuage de cendres volcaniques. Photo : PC/AP/Binsar BakkaraLes autorités indonésiennes ont élargi la zone rouge autour d’un volcan après des éruptions plus importantes que prévu.Le mont Sinabung a déclenché un mouvement de panique, un peu après minuit. Des hommes avec le visage couvert de cendres ont fui la région à moto. Ils étaient suivis par des camions remplis de femmes et d’enfants.Au total, plus de 50 éruptions ont projeté de la lave et des gaz jusqu’à cinq kilomètres à la ronde et jusqu’à quatre kilomètres dans l’atmosphère, en fin de semaine.On ne rapporte pas de victimes pour l’instant, mais la zone rouge au sud-est du volcan est passée de cinq à sept kilomètres.Le mont Sinabung s’est déchaîné à quelques reprises depuis septembre.Dans les dernières semaines, plus de 20 000 personnes ont été évacuées des villages environnants. Les avions de ligne doivent aussi éviter le secteur.En 2010, le volcan s’est réveillé après quatre siècles, tuant deux personnes et prenant les scientifiques par surprise.
Ce volcan étant un des très nombreux présents en Indonésie comme nous le montre l’illustration qui suit:
Maintenant, tout ne monde ne sachant pas ce qu’est exactement la ceinture de feu, et un rappel étant toujours utile, voici ce que peut nous apprendre Wikipedia sur le sujet, cette encyclopédie en ligne nous suffisant dans ce cas:
La ceinture de feu du Pacifique est un alignement de volcans qui borde l’océan Pacifique sur la majorité de son pourtour, soit environ 40 000 kilomètres.Cet alignement de volcans coïncide avec un ensemble de limites de plaques tectoniques et de failles. Ces limites sont également marquées par les principales fosses océaniques de la planète.La ceinture de feu compte 452 volcans, soit 75 % des volcans émergés de la planète, qu’ils soient actifs ou éteints. Cette concentration s’explique par la subduction de plaques océaniques (principalement les plaques Nazca, Cocos, Juan de Fuca et Pacifique) sous des plaques moins denses (principalement sud-américaine, caraïbe, nord-américaine, d’Okhotsk, philippine et australienne). Le volcanisme de subduction donne le plus souvent naissance à des volcans gris.Le jeu de ces plaques tectoniques est aussi à l’origine de fréquents séismes (90 % des tremblements de terre et 80 % des plus grands tremblements).Les volcans de la ceinture de feu du Pacifique sont donc principalement des volcans de subduction, qui s’organisent en arcs volcaniques continentaux (chaînes ou cordillères volcaniques) pour les volcans de marge continentale (Amérique), ou en arcs volcaniques insulaires.La ceinture de feu du Pacifique fait partie des trois zones d’activité sismique les plus importantes de la planète, avec la dorsale médio-atlantique et la ceinture alpine.Dans le sens anti-horaire, de la pointe méridionale de l’Amérique du Sud à la Nouvelle-Zélande, ces arcs continentaux et arcs insulaires sont :
- Amériques
- la zone volcanique australe des Andes dans l’extrême sud de l’Argentine et du Chili ;
- la zone volcanique sud des Andes dans le centre-ouest de l’Argentine et le centre du Chili ;
- la zone volcanique centrale des Andes dans le nord-ouest de l’Argentine, le nord du Chili, la Bolivie, et le sud-est du Pérou ;
- la zone volcanique nord des Andes dans le centre de l’Équateur et le sud-ouest de la Colombie ;
- les volcans d’Amérique centrale du Panama au Guatemala en passant par le Costa Rica, le Nicaragua et le Salvador ;
- la cordillère néovolcanique dans le sud du Mexique ;
- les volcans du sud-ouest des États-Unis ;
- l’arc volcanique des Cascades dans l’ouest des États-Unis ;
- les volcans de l’ouest du Canada ;
- les volcans du sud-est et du centre de l’Alaska dans le nord-ouest des États-Unis ;
- la chaîne aléoutienne en Alaska dans le nord-ouest des États-Unis ;
- les îles Aléoutiennes en Alaska dans le nord-ouest des États-Unis ;
- Asie
- la péninsule du Kamtchatka dans l’est de la Russie :
- les îles Kouriles dans l’est de la Russie ;
- l’archipel japonais ;
- l’archipel de Nanpō dans le sud-est du Japon ;
- les îles Mariannes (appartenant aux États-Unis) ;
- les îles Ryūkyū dans le sud-ouest du Japon ;
- les Philippines ;
- les îles de la Sonde dans l’ouest et le sud de l’Indonésie ;
- les volcans du nord-est des Célèbes dans le centre de l’Indonésie ;
- les volcans de l’ouest d’Halmahera dans l’est de l’Indonésie ;
- les volcans des îles Tanimbar dans l’est de l’Indonésie ;
- Océanie
- l’archipel Bismarck dans l’ouest de la Papouasie-Nouvelle-Guinée ;
- les volcans des monts Bismarck dans le centre et le sud-est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée ;
- les îles Salomon dans l’ouest de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et aux Salomon ;
- le Vanuatu ;
- les Tonga ;
- les îles Kermadec dans le nord de la Nouvelle-Zélande ;
- la Nouvelle-Zélande.
Source: Wikipedia.org
Ce qui signifie que ces éruptions ne sont ni anodines, ni à prendre à la légère. D’ailleurs, je ne peux que vous remettre ici un article datant de 2012 qui fut relié sur le blog à ce sujet: 15 signes qui montrent que la ceinture de feu se réveille.
N ° 1 Mont Lokon, qui est situé en Indonésie, est entré en éruption plus de 800 fois depuis Juillet. Lundi dernier les cendres volcaniques provenant du volcan ont atteint une hauteur de 10.000 pieds.N° 2 Une « alerte orange » a été émise pour les villes et les villages à proximité du volcan Tungurahua en Equateur. Mardi dernier, il est entré en éruption projetant de la lave jusqu’à un demi-mile au-dessus de son cratère.N ° 3 Des coulée de lave jaillissent toujours du volcan Tolbachik qui est situé sur la péninsule du Kamchatka, en Sibérie.N ° 4 De la lave et des cendres continuent de jaillir du volcan Fuego au Guatemala.N ° 5 Mardi, un panache de cendres de plus de 2,5 kilomètres de haut s’est élevé du volcan Paluweh en Indonésie.N ° 6 Mardi dernier, on comptait une moyenne d’environ 4 séismes par heure au volcan Popocatépetl au Mexique.N ° 7 Des scientifiques ont récemment découvert « l’un des plus étranges volcans du monde » sur le plancher océanique au large de la côte de Baja, au Mexique.N ° 8 Le Mt. Fuji (situé pas trop loin de Tokyo, Japon) est en sommeil depuis environ 300 ans, mais ces derniers mois il a eu des signes croissants d’activité. Une étude récente a constaté qu’une « chambre magmatique sous la montagne subi une pression immense », et un éminent scientifique estime que le mont. Fuji pourrait donner lieu à «une grande éruption explosive ». Les autorités ont été alarmées quand un tunnel menant au mont. Fuji s’est effondré le 2 Décembre, tuant 9 personnes.N ° 9 Les scientifiques mettent en garde qu’il y a une très dangereuse accumulation de magma sous un grand nombre des 110 volcans actifs du Japon.N ° 10 Un séisme de magnitude-6.1 a frappé la côte de Sulawesi, en Indonésie, lundi.N ° 11 Un séisme de magnitude-6.0 a frappé la région de Nouvelle-Bretagne en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ce samedi.N °12 Un séisme de magnitude de 6,5 a frappé le golfe de l’Alaska à la mi-Novembre.N °13 Un tremblement de terre de magnitude 7,3 a frappé le Japon plus tôt ce mois-ci.N ° 14 Il y a eu une augmentation substantielle de l’activité sismique dans la région de la caldeira de Long Valley en Californie, et les autorités nous disent qu’il y a bien des mouvements de magma dans cette zone.N ° 15 Récemment sur une période de cinq semaines, plus de 170 tremblements de terre importants ont été détectés dans une ville au Chili. Cette ville est maintenant appelé «l’un des endroits où cela secoue le plus sur terre.
À surveiller de près donc.
Passons maintenant à cet autre volcan qui peut réveiller certaines inquiétudes, la caldeira de Yellowstone:
Oui, le supervolcan dormant sous le parc de Yellowstone constitue réellement un danger pour la civilisation. Les scientifiques ont une nouvelle fois analysé la roche en fusion dans ce supervolcan et en ont conclu qu’une éruption est non seulement possible, mais pourrait aussi débuter sans aucun signe extérieur avant-coureur. Une éruption tellement puissante qu’elle pourrait anéantir la civilisation telle que nous la connaissons.
Les scientifiques pensaient auparavant que les supervolcans avaient besoin de puissants tremblements de terre pour permettre de briser la croûte terrestre et ainsi laisser s’échapper le magma, mais d’après les conclusions de cette nouvelle étude, cela pourrait se produire suite à l’accumulation de pression. Les supervolcans représentent le deuxième plus gros cataclysme à l’échelle mondiale – tout comme les astéroïdes – et ont été responsables dans le passé d’extinctions de masse et de changements climatiques à long terme. La dernière éruption connue d’un supervolcan aurait eu lieu il y a environ 70.000 ans, à Sumatra, en Indonésie. Celui-ci a provoqué un hiver volcanique (pluie de cendres enrobant le globe et empêchant les rayons du soleil de passer) qui a empêché tout ensoleillement pendant six à huit ans, et a engendré une période de refroidissement global d’une durée de mille ans.La dernière éruption du supervolcan de Yellowstone, dans l’état américain du Wyoming, remonte à environ 600.000 ans et aurait envoyé plus de 1.000 kilomètres cubes de cendres et de lave dans l’atmosphère – environ 100 fois plus que l’éruption du Mont Pinatubo aux Philippines en 1982, qui avait provoqué une période de refroidissement mondial d’environ 0,4°C pendant plusieurs mois. Les scientifiques prédisent que l’éruption de ce supervolcan entraînerait une chute d’environ 10°C des températures moyennes de la planète pendant une décennie ou pourrait carrément modifier la vie sur terre.Les scientifiques ont analysé le magma de la caldeira de Yellowstone , qui contient entre 200 et 600 kilomètres cubes de roche en fusion, afin de voir comment il réagit aux changements de pression et de température. A l’aide de rayons X puissants, les chercheurs ont constaté que la densité du magma diminuait de manière significative en cas de températures et de pressions élevées. Des variations de densité entre le magma et la roche environnante signifie que la lave du supervolcan pourrait produire des forces suffisantes pour briser la croûte de la terre, ce qui permettrait à la roche en fusion et aux cendres d’être projetées à la surface, expliquent le professeur Carmen Sanchez -Valle de l’Institut fédéral suisse de technologie à Zurich et Jean- Philippe Perrillat du Centre national de la recherche scientifique à Grenoble. « Si le volume de magma est assez grand, il pourrait remonter à la surface et exploser comme une bouteille de champagne ».L’étude, publiée dans la revue Nature Geoscience, a été réalisable grâce à une machine à rayons X développée à Grenoble, capable de prendre des mesures de densité précises à des températures allant jusqu’à 1.700°C et à des pressions supérieures à 36.000 fois la pression atmosphérique normale.Prévenir une éruption de supervolcan n’est actuellement pas possible, mais les scientifiques tentent de mettre au point des méthodes de surveillance de la pression du magma souterrain afin de prédire si celle-ci est imminente. Le Dr Perrillat ajoute cependant qu’aucun supervolcan connu n’est susceptible d’exploser dans un avenir proche. Il faudrait en effet au moins une dizaine d’années pour que la pression du magma augmente au point de provoquer une éruption.Source: 7sur7.be
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Lesmoutonsenrages
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