« Je me sens profondément honoré
et privilégié d’être ici devant vous aujourd’hui en représentant les citoyens
de l’État d’Israël. Nous sommes un peuple ancien qui date de près de 4000 ans
et qui remonte au temps d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Nous avons voyagé à
travers le temps, nous avons surmonté les plus grands malheurs, et nous avons
rétabli notre État souverain dans notre patrie ancestrale, la Terre d’Israël.
L’odyssée du peuple juif à travers
le temps nous a appris deux choses : ne jamais renoncer à l’espoir, et rester
toujours vigilants.
L’espoir trace l’avenir. La
vigilance protège.
Aujourd’hui, notre espoir pour
l’avenir est contesté par un Iran doté d’armes nucléaires qui cherche à nous
détruire. Mais je veux que vous sachiez que cela n’a pas toujours été le cas.
Il y a quelque 2500 ans, le grand
roi perse Cyrus a mis fin à l’exil babylonien du peuple juif. Il a publié
un édit célèbre dans lequel il a proclamé le droit des Juifs à retourner sur la
Terre d’Israël et reconstruire le Temple juif à Jérusalem. C’est un décret
Perse, et ainsi a commencé une amitié historique entre les Juifs et les Perses
qui a duré jusqu’à l’époque moderne.
Mais en 1979, un régime radical à
Téhéran a tenté d’éradiquer cette amitié.
Pendant qu’il était occupé à
broyer les espoirs du peuple iranien pour l’établissement de la démocratie, Il
a aussi fait entonner des chants tels que « Mort aux Juifs ! »
Depuis cette époque, les
présidents se sont succédés. Certains présidents ont été considérés comme des
modérés, d’autres des jusqu’au-boutistes. Cependant ils ont tous formulé le
même credo impitoyable, ce même credo qui est adopté et appliqué par le réel
pouvoir en Iran c’est à dire par le dictateur connu en Iran comme le chef
suprême, d’abord l’Ayatollah Khomeini et aujourd’hui l’Ayatollah Khamenei.
Le Président Rouhani, comme les
présidents qui l’ont précédé avant lui, est un fidèle serviteur du régime. Il
était l’un des six candidats seulement autorisés par le régime à se présenter
aux élections. Près de 700 autres candidats se sont vus rejetés.
Donc, qu’est ce qui le rendait
admissible ?
Eh bien, Rouhani a dirigé le
Conseil suprême de la sécurité nationale de l’Iran de 1989 à 2003.
Pendant cette période même, les
hommes de main de l’Iran ont abattu des leaders de l’opposition dans un
restaurant à Berlin. Ils ont assassiné 85 personnes dans le centre
communautaire juif de Buenos Aires. Ils ont tué 19 soldats américains en
faisant sauter les tours Khobar en Arabie Saoudite.
Faut-il croire que Rouhani, le
conseiller de la sécurité nationale de l’Iran à l’époque, ne savait rien au
sujet de ces attaques ?
Bien sûr qu’il le savait, tout
comme il y a 30 ans, les chefs de la sécurité de l’Iran étaient au courant des
attentats à Beyrouth qui ont coûté la vie à 241 Marines américains et 58 Parachutistes
français.
Rouhani a également été le
négociateur en chef du nucléaire iranien entre 2003 et 2005. Il a orchestré une
stratégie qui a permis à l’Iran de faire progresser son programme d’armes
nucléaires derrière l’écran de fumée d’un engagement diplomatique à la
rhétorique très apaisante.
Maintenant, je sais que Rouhani ne
ressemble pas à Ahmadinejad. Mais quand il s’agit du programme d’armement
nucléaire de l’Iran, la seule différence entre eux est ceci : Ahmadinejad était
un loup déguisé en loup et Rouhani est un loup déguisé en agneau – un loup qui pense
qu’il peut jeter de la poudre aux yeux de la communauté internationale.
Comme tout le monde, je souhaite
que nous puissions croire dans les paroles de Rouhani. Mais nous devons nous
concentrer sur les actions de l’Iran.
Et le contraste est saisissant,
c’est cette contradiction extraordinaire entre les paroles de Rouhani et les
actions de l’Iran qui sont si surprenantes.
Rouhani à cette même tribune, la
semaine dernière a salué la démocratie iranienne, la démocratie iranienne, a-t-il
dit.
Mais le régime qu’il représente
exécute des dissidents politiques par centaines et en emprisonne par milliers.
Rouhani a parlé de la « tragédie
humaine en Syrie. » Pourtant, avec Assad, l’Iran participe directement à
l’assassinat et au massacre de dizaines de milliers d’innocents, hommes, femmes
et enfants en Syrie, un régime qui a aidé le régime syrien qui vient d’utiliser
des armes chimiques contre son propre peuple.
Rouhani a condamné le « fléau
violent du terrorisme ». Pourtant, rien que pour les trois dernières années,
l’Iran a ordonné, planifié ou perpétré des attaques terroristes dans 25 villes
sur les cinq continents.
Rouhani dénonce « ceux qui tentent
de modifier l’équilibre régional par procuration ».
Pourtant, l’Iran déstabilise
activement le Liban, le Yémen, le Bahreïn, et de nombreux autres pays du
Moyen-Orient.
Rouhani promet « un engagement
constructif avec les autres pays ». Pourtant, il y a deux ans, des agents
iraniens ont tenté d’assassiner l’ambassadeur d’Arabie Saoudite à Washington.
Et il y a seulement trois
semaines, un agent iranien a été arrêté en Israël alors qu’il tentait de
recueillir des informations pour que d’éventuelles attaques soient planifiées
contre l’ambassade américaine de Tel Aviv.
Quels engagements constructifs !
Je voudrais pouvoir répondre à
l’invitation de Rouhani pour rejoindre son élan vers un monde contre la
violence et l’extrémisme.
Pourtant, les seules vagues qu’a généré
l’Iran durant ces 30 dernières années sont des vagues de violence et de
terrorisme qu’il a fait déferler sur la région et à travers le monde.
Mesdames et Messieurs, je
souhaiterais pouvoir croire Rouhani, mais je ne le peux parce que les faits
sont têtus. Et les faits concernant l’Iran contredisent catégoriquement la rhétorique
apaisante de Rouhani.
Vendredi dernier, Rouhani nous a
assuré que dans la poursuite de son programme nucléaire, l’Iran n’a « jamais
choisi la tromperie et le secret ». Jamais choisi la tromperie et le secret ?
...
Eh bien, en 2002, l’Iran a été
pris en flagrant délit alors qu’il construisait secrètement une installation
souterraine pour installer des centrifugeuses à Natanz.
Puis, en 2009, l’Iran a de nouveau
été pris en flagrant alors qu’il construisait secrètement une énorme
installation nucléaire souterraine d’enrichissement d’uranium sous une montagne
près de Qom.
Rouhani nous dit de ne pas nous
inquiéter, il nous assure que tout cela n’est pas destiné à la fabrication
d’armes nucléaires. Certains d’entre vous y croient, non ? Si vous croyez cela,
voici quelques questions que vous pourriez vous poser :
·
Pourquoi un pays qui prétend ne vouloir
seulement se doter que de l’énergie nucléaire civile, construirait-il
secrètement des installations d’enrichissement souterraines ?
·
Pourquoi un pays aux vastes réserves
énergétiques naturelles investirait-il des milliards dans le développement de
l’énergie nucléaire ?
·
Pourquoi un pays qui n’a seulement que
l’intention de construire des programmes nucléaires civils continuerait-il à
défier les multiples résolutions du Conseil de sécurité et ainsi supporter le
coût exorbitant des sanctions qui paralysent son économie ?
·
Et pourquoi un pays avec un programme
nucléaire pacifique développerait-il des missiles balistiques intercontinentaux
(IBCM) dont le seul but est d’être armés d’ogives nucléaires ?
Vous ne construisez pas des ICBM
pour envoyer du TNT à des milliers de kilomètres de chez vous. Vous les
construisez dans le seul but de transporter des ogives nucléaires.
Et aujourd’hui l’Iran construit
des ICBM qui selon les États-Unis peuvent atteindre cette ville en trois ou
quatre ans. (NDLT - Nous ne savons pas de quelle ville il parle).
Pourquoi feraient-ils cela ? La
réponse est simple. L’Iran ne construit pas un programme nucléaire pacifique.
L’Iran développe des armes nucléaires.
Rien que l’an dernier seulement,
l’Iran a enrichi trois tonnes d’uranium à 3,5%, a doublé son stock d’uranium
enrichi à 20 %, et des milliers de nouvelles centrifugeuses ont été installées,
y compris des centrifugeuses plus performantes. L’Iran a également poursuivi
ses travaux sur le réacteur à l’eau lourde d’Arak, dans le but d’avoir une
autre voie vers la bombe – celle du plutonium. Et depuis l’élection de Rouhani
– et j’insiste sur ce point – ce vaste et intense effort s’est poursuivi sans
relâche.
Mesdames et Messieurs,
·
Des installations nucléaires souterraines
?
·
Des réacteurs à l’eau lourde ?
·
Des centrifugeuses avancées ?
·
Des ICBM ?
Ce n’est pas qu’il est difficile
de trouver des preuves que l’Iran a un programme d’armes nucléaires.
Il est difficile de trouver des
preuves que l’Iran ne possède pas un programme d’armes nucléaires.
L’année dernière, quand j’ai parlé
ici à l’ONU, j’ai dessiné une ligne rouge. L’Iran a fait très attention de ne
pas franchir cette ligne. Mais l’Iran se positionne sur cette ligne et la traversera
quand il le choisira.
L’Iran se précipite pour
construire des bombes nucléaires avant que la Communauté internationale ne
puisse le détecter et encore moins l’en empêcher.
Cependant, l’Iran fait face à un
gros problème, et ce problème se résume en un seul mot : Sanctions.
J’ai soutenu pendant de nombreuses
années, y compris à cette tribune, que la seule façon d’empêcher l’Iran de
développer des armes nucléaires est de combiner des sanctions sévères à une
menace militaire crédible.
Cette politique porte aujourd’hui
ses fruits. Merci aux efforts faits par de nombreux pays, dont beaucoup sont
représentés aujourd’hui ici et sous la direction des États-Unis, ces difficiles
sanctions ont eu un grand effet sur l’économie iranienne. Les revenus du
pétrole ont baissé. La monnaie a dégringolé. Les banques ont du mal à
transférer de l’argent.
Donc, par conséquent, le régime
est sous la pression intense du peuple iranien et souhaite que les sanctions
soient supprimées. C’est la raison principale pour laquelle Rouhani a été élu.
C’est pourquoi il a lancé son offensive de charme.
Il veut absolument obtenir la
levée des sanctions, mais je vous garantis qu’en retour il n’abandonnera pas le
programme d’armement nucléaire de l’Iran.
Maintenant, voici sa stratégie
pour y parvenir :
·
Tout d’abord, sourire beaucoup. Sourire
ne fait jamais de mal.
·
Deuxièmement, du bout des lèvres parler
de paix, de démocratie et de tolérance.
·
Troisièmement, offrir des concessions
insignifiantes en échange de la levée des sanctions.
·
Et quatrièmement, et c’est le plus
important : s’assurer que l’Iran conserve suffisamment de matériau nucléaire et
d’infrastructures nucléaires pour obtenir la bombe au moment où il choisit de
le faire.
Et savez-vous pourquoi Rouhani
pense qu’il pourra s’en tirer comme ça ? Je veux le dire, il s’agit d’une ruse,
d’un stratagème.
Pourquoi ?
Pourquoi Rouhani pense qu’il peut
s’en tirer avec cette ruse ?
Parce qu’il l’a déjà utilisé par
le passé. Parce que sa stratégie de parler beaucoup et faire peu de choses a
fonctionné auparavant. Il s’est lui-même vanté à ce sujet. Voici ce qu’il a dit
en 2011 dans son livre lorsqu’il était négociateur en chef du nucléaire iranien
: « Pendant que nous parlions aux Européens à Téhéran, nous équipions notre
installation à Ispahan … »
Pour ceux qui ne savent pas, le
site d’Ispahan est un chainon indispensable du programme d’armement nucléaire
de l’Iran. C’est là que le minerai d’uranium appelé gâteau jaune (Yellowcake)
est converti et est enrichi.
Rouhani se vantait, et je le cite
: « En créant un environnement apaisé, nous avons pu terminer le travail à
Ispahan ».
Il a dupé le monde une fois.
Aujourd’hui, il pense qu’il peut le tromper à nouveau. Vous voyez, Rouhani
pense qu’il peut avoir son gâteau jaune et le manger également.
Et il a une autre raison de croire
qu’il peut s’en tirer comme ça, et cette raison est appelée la Corée du Nord.
Comme l’Iran, la Corée du Nord a
également déclaré que son programme nucléaire n’avait que des fins pacifiques.
Comme l’Iran, la Corée du Nord a également offert des concessions
insignifiantes et des promesses en échange d’allégement des sanctions. En 2005,
la Corée du Nord a accepté un accord qui a été applaudi dans le monde entier
par de nombreuses personnes bien intentionnées.
Voici ce qui était écrit dans l’éditorial
du New York Times à l’époque à ce sujet : « Depuis maintenant des années, les
experts de la politique étrangère ont considéré la Corée du Nord comme le pire
des cauchemars … une dictature fermée, hostile et paranoïaque avec un programme
agressif d’armes nucléaires. Très peu de gens pouvaient s’imaginer arriver à
une issue favorable. Et pourtant, la Corée du Nord a accepté le principe cette
semaine du démantèlement de son programme nucléaire d’armement, d’adhérer à
nouveau au TNP (Traité de non-prolifération), respecter les garanties de ce
Traité et permettre les visites des inspecteurs internationaux …
La diplomatie, en fin de compte a
fait son travail.
Mesdames et Messieurs,
Un an plus tard, la Corée du Nord
faisait exploser son premier engin nucléaire militaire.
Pourtant, aussi dangereuse que
soit l’arme nucléaire Nord-Coréenne elle n’est rien en comparaison du danger que
représente un Iran nucléaire.
Un Iran doté d’armes nucléaires
pourrait asphyxier les principales sources d’énergie du monde. Il pourrait
déclencher une prolifération nucléaire au Moyen-Orient, rendant la partie la
plus instable de la planète, une poudrière nucléaire. Et pour la première fois
dans l’histoire, agiterait le spectre du terrorisme nucléaire.
Un Iran doté d’armes nucléaires au
Moyen-Orient ne serait pas un autre Corée du Nord. Il serait 50 autres Corées
du Nord !
Je sais que certains membres de la
Communauté internationale pensent que j’exagère cette menace. Bien sûr, qu’ils
savent que le régime iranien clame « Mort à l’Amérique !, Mort à Israël ! », et
s’engage à rayer Israël de la carte.
Ils pensent que cette rhétorique
violente n’est que fanfaronnades pour satisfaire le peuple.
Ces gens n’ont-ils donc rien
appris de l’histoire ?
Le siècle dernier nous a appris
que quand un régime radical avec des ambitions hégémoniques possède une
puissance impressionnante, tôt ou tard, son appétit pour la violence ne connaît
aucune limite.
C’est la principale leçon du 20ème
siècle. Que nous ne pouvons en aucun cas oublier.
Le monde a peut-être oublié cette
leçon. Le peuple juif, Non !
Le fanatisme de l’Iran n’est pas
fait de fanfaronnades. Il est réel. Ce régime fanatique ne doit jamais être
autorisé à se doter d’armes nucléaires.
Je sais que le monde est fatigué
de la guerre. Nous en Israël, nous savons tous trop bien ce qu’est le coût de
la guerre. Mais l’histoire nous a enseigné que pour éviter la guerre demain,
nous nous devons d’être fermes aujourd’hui.
Cela soulève cette question : la
diplomatie peut-elle stopper cette menace ?
Eh bien, la seule solution
diplomatique qui pourrait fonctionner est celle qui exige le démantèlement
complet du programme d’armement nucléaire de l’Iran et l’empêche d’en avoir un
à l’avenir. Le président Obama a dit avec raison que les paroles conciliantes
de l’Iran doivent être accompagnées d’une action transparente, vérifiable et
significative, et pour être significative, une solution diplomatique
nécessiterait que l’Iran fasse quatre choses.
·
Tout d’abord, l’Iran doit cesser tout
enrichissement d’uranium. C’est ce qui a été exigé à plusieurs reprises par des
résolutions du Conseil de sécurité.
·
Ensuite, débarrasser de son territoire,
les stocks d’uranium enrichi.
·
Troisièmement, démanteler les infrastructures
des centrales nucléaires à capacité nucléaire, y compris l’installation
souterraine près de Qom et désinstaller les centrifugeuses avancées de Natanz.
·
Et quatrièmement, stopper tous les
travaux à l’eau lourde du réacteur d’Arak visant à la production de plutonium.
Ces mesures permettraient de
mettre un terme au programme d’armement nucléaire de l’Iran et d’éliminer sa
capacité nucléaire.
Il y a ceux qui accepteraient
finalement un Iran doté d’une capacité résiduelle pour enrichir l’uranium.
Je leur conseille de prêter une
attention particulière à ce que Rouhani a déclaré en 2005 durant un discours
devant le Haut-conseil de la révolution culturelle iranien :
« Un pays qui peut enrichir de
l’uranium à 3,5 % aura également la possibilité de l’enrichir à environ 90%.
Avoir la capacité de gérer tous les stades du cycle du combustible signifie que
le pays qui possède cette capacité est en mesure de produire des armes
nucléaires ».
Précisément. C’est précisément
pourquoi le programme d’armement nucléaire de l’Iran doit être démantelé
complètement et de façon vérifiable. Et c’est pourquoi également la pression
sur l’Iran doit continuer.
Voici ce que la communauté internationale
se doit de faire.
·
Tout d’abord, maintenir les sanctions. Si
l’Iran continue d’avancer son programme d’armement nucléaire au cours des
négociations, alors renforcer encore les sanctions.
·
Deuxièmement, ne pas accepter d’accord
partiel. Un accord partiel lèverait les sanctions internationales qui ont mis
des années à avoir été mises en place en échange de concessions de façade qui
ne prendront que quelques semaines seulement à l’Iran à les inverser.
·
Troisièmement, lever les sanctions
uniquement lorsque l’Iran aura entièrement démantelé son programme nucléaire
militaire.
Mes amis,
La communauté internationale et
l’Iran peuvent s’accorder. Si nous voulons mettre un terme au programme
d’armement nucléaire de l’Iran, ne lâchons pas la pression. Ne baissons pas la
garde. Nous voulons tous donner à la diplomatie une chance de réussir, mais
quand il s’agit de l’Iran, plus la pression sera forte, plus la chance sera
grande de réussir.
Il y a trois décennies, le président
Ronald Reagan conseillait : Faire confiance mais vérifier. Quand il s’agit
de programme d’armement nucléaire de l’Iran, voici mon conseil : Se méfier,
démanteler et vérifier.
Mesdames et Messieurs,
Israël ne pourra jamais accepter
des armes nucléaires dans les mains d’un régime voyou qui a promis à plusieurs
reprises de le rayer de la carte. Contre une telle menace, Israël n’aura d’autre
choix que de se défendre.
Je veux qu’il n’y ait aucune
confusion sur ce point : Israël ne permettra pas à l’Iran d’obtenir des armes
nucléaires.
Si Israël est obligé de rester
seul, Israël restera autonome. Pourtant, même seul, Israël saura qu’il en
défendra beaucoup, beaucoup d’autres.
Les dangers d’un Iran nucléaire et
l’émergence d’autres menaces dans notre région ont amené beaucoup de nos
voisins arabes à enfin reconnaître qu’Israël n’était pas leur ennemi. Cela nous
donne l’occasion de surmonter les animosités historiques, de construire de
nouvelles relations, d’engager de nouvelles amitiés, de créer de nouveaux
espoirs. Israël se félicite de cet engagement avec un monde arabe plus large.
Nous espérons que nos intérêts et
des défis que nous avons en commun nous aiderons à forger un avenir plus
pacifique.
Israël continue à rechercher une
paix historique avec ses voisins arabo-palestiniens et qu’il y ait un terme à ce
conflit une fois pour toutes.
Nous voulons une paix basée sur la
sécurité et une reconnaissance mutuelle dans laquelle un état arabo-palestinien
démilitarisé reconnaisse l’État juif d’Israël.
Je maintiens mon engagement pour
la réalisation d’une conciliation historique et la construction d’un avenir
meilleur pour les Israéliens et les Arabo-palestiniens.
Maintenant, je n’ai aucune
illusion, cela sera difficile à atteindre.
Il y a vingt ans, a commencé le
processus de paix entre Israël et les Arabo-palestiniens. Six Premiers
ministres israéliens, dont moi-même, n’ont pas réussi à parvenir à la paix avec
les Arabo-palestiniens. Mes prédécesseurs étaient prêts à faire des concessions
douloureuses. Moi aussi.
Mais jusqu’ici, les dirigeants arabo-palestiniens
n’ont pas été prêts à faire des concessions douloureuses de leur côté pour
mettre fin au conflit.
Pour que la paix soit atteinte,
les Arabo-palestiniens doivent enfin reconnaître l’État juif et que les besoins
sécuritaires d’Israël soient respectés.
Je suis prêt à faire un compromis
historique pour une paix authentique et durable. Mais je ne pourrais jamais transiger
sur la sécurité de mon peuple et de mon pays, le seul et unique État juif.
Mesdames et Messieurs,
Par une froide journée à la fin du
19ème siècle, mon grand-père Nathan et son jeune frère Yéhouda se trouvaient
dans une gare au cœur de l’Europe. Ils ont été remarqués par un groupe de
voyous antisémites, ils se sont mis à courir vers eux en agitant des bâtons et
en criant : « Mort aux Juifs ! »
Mon grand-père a crié à son jeune
frère de s’enfuir pour sauver sa vie, et est resté seul contre la foule
déchaînée. Ils l’ont frappé de telle manière qu’ils l’ont laissé pour mort.
Avant de s’évanouir, couvert de sang, il s’est dit en lui-même : « Quelle honte
! Quelle honte ! Les descendants des Maccabées se retrouvent dans la boue,
impuissants à se défendre eux-mêmes ».
Il s’est promis que s’il
survivait, il prendrait sa famille et l’emmènerait dans une patrie juive qu’il
aiderait à construire pour assurer un avenir au peuple juif.
Je suis ici aujourd’hui devant
vous en tant que Premier ministre d’Israël parce que mon grand-père a tenu
parole.
Beaucoup d’autres Israéliens ont
une histoire similaire : un parent ou un grand-parent qui ont fui,
l’oppression, et sont venus en Israël pour commencer une nouvelle vie dans
notre ancienne patrie.
Ensemble, nous avons transformé un
peuple juif matraqué laissé pour mort en une nation prospère et dynamique, se
défendant avec courage comme de modernes Maccabées, et pour un développement et
des possibilités illimitées pour l’avenir.
À notre époque, les prophéties
bibliques se réalisent : Le prophète Amos a déclaré :
« Ils rebâtiront les villes dévastées et
les habiteront, Ils planteront des vignes et en boiront le vin, Ils cultiveront
des jardins et en mangeront les fruits, Et je les planterai sur leur sol, et
ils ne seront plus jamais déracinés de nouveau »
Mesdames et Messieurs,
Le peuple d’Israël est rentré chez
lui, et ne sera jamais plus déraciné de nouveau ».
Corrections du texte :
Sentinelle
Bonjour Fabian. Ca fait un moment que je suis ton blog. J'aime la pertinance de tes articles qui sont toujours bien documentés. Mais depuis quelques semaines il y a des articles qui me mettent en deroute, surtout celui ci et celui sur le desarment de la population americaine. Je me demande donc : pense tu que les juifs donc israel ne sont pas le pillier central du nouvel ordre mondial?
RépondreSupprimerUn compatriote
Salut K31.
Supprimerje pense pas que l’Israël sont le pilier central du NWO pourquoi?
Bonne soirée
Hello
SupprimerCitation : "penses tu que les juifs, donc Israël"
Certe, tant que tu sais faire la distinction entre certain sioniste du gouvernement Israélien et des juifs Orthodoxes.
Pour moi ce discours n'a ni queue ni tete !
RépondreSupprimer1/ Une entrée en matière limite déplacé qui sert à narguer les palestiniens : "représentant les citoyens de l’État d’Israël" il aurait pu dire peuple, mais non.
2/ Ensuite il dit ceux ci : "Il y a quelque 2500 ans, le grand roi perse Cyrus a mis fin à l’exil babylonien du peuple juif." moi j'aurai dit du peuple Hebreux ou d'Israel, curieux quand on sait que le terme juif n'a si je ne me trompe pas 1 ou 2 siècles d'existence.
3/citation : "Les dangers d’un Iran nucléaire et l’émergence d’autres menaces dans notre région" heu il me semble qu Israel est The number 1 militaire et de vente d'arme au moyen Orient donc bon on pourrait voir le pb d'un autre point vu ... !?
4/citation : "le programme d’armement nucléaire de l’Iran doit être démantelé complètement et de façon vérifiable" C'est bizarre cela ne va que dans un sens. Y pourrait faire moit-moit quand meme pour etre pris au sérieux. LoL nan ba nana faut pas rêver pas folle la guèpe, ni très courageuse! et puis bon réfléchissons 1 minute, qu'une bombe atomique Israélienne ou Arabe frapperait la zone cela contaminerait beaucoup trop de peuple en alliance aux alentours. C'est un facteur à prendre en compte. Aujourd hui nous en connaissons plus sur les retombées radioactives après percussion.
5/citation :"Israël continue à rechercher une paix historique avec ses voisins arabo-palestiniens et qu’il y ait un terme à ce conflit une fois pour toutes. " Et bien il me semble que l'opportunité avait été donné par le plan de répartition de l'ONU en 1947, mais bizarrement la colonisation par le rachat des terres et l'expulsion(=massacre) militaire à continué jusqu'à en arriver à une sorte de parcage depuis 1999 (14ans!). Y a de quoi etre furaxe quand meme, nan ?
6/ citation : " Nous voulons une paix basée sur la sécurité et une reconnaissance mutuelle dans laquelle un état arabo-palestinien démilitarisé reconnaisse l’État juif d’Israël. " l'un a le droit à une armée l'autre pas, soyons sérieux y a rien d'honnête dans ce discours. Pour moi ça ressemble à une sorte d'esclavage moderne en douceur !
7/citation : "Si Israël est obligé de rester seul, Israël restera autonome. Pourtant, même seul, Israël saura qu’il en défendra beaucoup, beaucoup d’autres. " Donc meme seul, et sans les autorisations requis de L'ONU, c'est Israel qui décide finalement. On dirait une sorte de chantage poussant à la culpabilité de manière à jouer sur les sentiments.
Je m'arrête là. Tout ce texte pour dire un ramassis de connerie. Il aurait mieux fallu qu'il s'abstient. Mais bizarrement j'en attendais pas moins de lui....