Ingérence impérialiste en Syrie - Palabres d'intervention militaire à Washington...
D'après un général du haut-commandement, les Etats-Unis se préparent activement à une action militaire en Syrie.
Traduit de l'anglais par Resistance71
Le président Obama considère l'utilisation de la force militaire en Syrie et le Pentagone a préparé des scenarios possibles pour une intervention des Etats-Unis.
Le général Martin Dempsey, chef d'état-major des armées a dit que le gouvernement Obama délibérait afin de savoir s'il devait ou non utiliser la force brutale de l'armée en Syrie, durant une audition sénatoriale Jeudi matin.
Le Gén. Dempsey a dit que le gouvernement envisageait d'utiliser « des frappes cinétiques » en Syrie et a dit que « cela était envisagé au sein de nos agences gouvernementales », a rapporté Associated Press depuis Washington.
Dempsey, 61 ans, est le plus haut gradé de l'armée américaine et a été nommé par Obama pour servir un second terme dans la rôle de chef d'état-major. Le comité sénatorial des services armés l'a questionné jeudi matin dans une procédure de nomination lorsque Dempsey a brièvement adressé le sujet de la situation en Syrie.
Le mois dernier, le gouvernement Obama a conclu que le président syrien Bachar Al-Assad avait utilisé des armes chimiques durant les batailles. L'adjoint-conseiller à la sécurité nationale pour les communications stratégiques, Ben Rhodes, avait dit : « La communauté du renseignement estime qu'environ 100 à 150 personnes sont mortes des effets d'armes chimiques détectées lors d'attaques à l'arme chimique en Syrie, mais les données des pertes sont sûrement incomplètes. »
Le président Obama avait dit précédemment que l'utilisation d'armes chimiques ferait passer une « ligne rouge » et provoquerait sûrement une intervention américaine. Lorsque la Maison Blanche conclût qu'Assad avait utilisé des armes chimiques, Rhodes a dit : « à la fois l'opposition politique et militaire syriennes... reçoivent et recevront une assistance américaine. »
Cette affirmation fut acceuillie avec scepticisme. Le ministère syrien des affaires étrangères qualifiant les accusations d'Obama comme n'étant qu'un « train de mensonges ». Vitaly Chourkine, l'ambassadeur russe à l'ONU a ensuite présenté des preuves fournies par son gouvernement qui suggéraient que c'était en fait l'opposition syrienne qui avait utilisée des armes chimiques.
En ce qui concerne une intervention étrangère, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki Moon a dit : « Fournir des armes à quelque côté que ce soit ne résoudra pas la situation actuelle" » Le sénateur américain Rand Paul (Rep, Kentucky) et son père l'ancien parlementaire Ron Paul (Rep, Texas) ont aussi mis en garde la Maison blanche contre l'armement des rebelles. « Vous allez aider et financer aujourd'hui les alliés d'Al Qaïda en aidant les rebelles syriens », avait dit Paul en mai.
De son côté, l'ancien parlementaire du Texas avait insisté que le désir du gouvernement à une intervention est « identique à la campagne massive de mensonges qui mena à la guerre en Irak ».
Ceci ne veut pas dire que le parti républicain est entièrement opposé à prendre action. Bien que l'utilisation directe de la force américaine au sol ou dans les airs n'ait été que rarement discutée en public, les sénateurs Républicains McCain et Lindsey Graham (NdT: deux des pires va t'en guerre yankees, totalement inféodés au complexe militaro-industriel...) ont été des supporteurs sans relâche des efforts pour équipper les rebelles syriens.
« Je me fous de ce que çâ coûte, si le choix est d'envoyer des troupes pour sécuriser les sites d'armes plutôt que de permettre ces armes chimiques de tomber dans les mains de gens les plus violents du monde, je vote pour cela avant que cela ne devienne un problème. », avait dit Graham.
D'autres officiels américains avaient précédemment dit que les Etats-Unis envisageaient d'établir une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie et le mois dernier, le Pentagone a laissé des escadrilles d'avions de combat F-16 et ses systèmes anti-aériens Patriot à la frontière du pays voisin de la Jordanie, après une session de manœuvres militaires de routine.
Source trouver:
Sott
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