Cet ex-numéro deux de l'état-major américain des armées est dans le collimateur de la justice. Il serait la source des révélations sur le virus informatique Stuxnet qui a paralysé le programme nucléaire iranien en 2010.
La nouvelle a de quoi faire trembler le Pentagone. Un général quatre étoiles à la retraite est soupçonné par la justice d'être à l'origine des fuites concernant une cyberattaque américano-israélienne qui visait le programme nucléaire iranien. Or, James Cartwright, le suspect, a été numéro deux de l'état-major américain des armées entre 2007 et 2011, date à laquelle il a pris sa retraite. Selon la chaîne NBC News, qui s'appuie sur des sources judiciaires anonymes, l'homme âgé de 63 ans vient d'être averti de l'ouverture d'une procédure à son encontre pour violation de l'Espionage Act.
L'année dernière, le New York Times révélait l'existence d'un programme américano-israélien visant à détraquer les installations nucléaires iraniennes grâce à des cyberattaques. La longue enquête du journaliste David Sanger, qui en a également tiré un livre, s'appuyait sur les témoignages « d'anciens ou d'actuels responsables américains, européens et israéliens impliqués dans le programme ». Le journaliste dévoilait avec force détails la façon dont le virus a été inséminé et décrivait les réunions de travail au sein de la « Situation Room », la salle de crise de la Maison-Blanche.
Nom de code : « Olympic Games »
L'opération, connue sous le nom de code « Olympic Games », était conduite conjointement par l'Agence de sécurité nationale (NSA) et une unité de renseignement de l'armée israélienne, le tout sous la houlette du général James Cartwright. Le programme, initié en 2006, partait du postulat que des frappes conventionnelles n'auraient que peu d'effets sur les installations souterraines iraniennes, contrairement à une attaque informatique.
Une fois inoculé, le virus avait permis la destruction de mille centrifugeuses ultramodernes permettant d'enrichir l'uranium. Selon les experts, l'opération a retardé d'un an et demi à deux ans le programme de Téhéran. L'existence de ce virus, rebaptisé Stuxnet, avait été dévoilé en 2010, lorsqu'un ingénieur a involontairement lâché celui-ci sur Internet.
La publication du New York Times avait de suite déclenché une chasse aux sorcières au sein de l'administration. Les enquêteurs du FBI s'étaient d'abord intéressés à une éventuelle source à la Maison-Blanche, d'après NBC News. Mais leur regard s'est porté à la fin de l'année sur le général Cartwright, qui appartient au cercle fermé des conseillers du président en matière de sécurité nationale. Pour l'heure, le département de la Justice n'a pas encore fixé les charges qui seront retenues contre lui.
En réaction à ces révélations, en juin 2012, Barack Obama avait promis une « tolérance zéro » contre la divulgation d'informations classées secrètes. Son administration s'est toujours montrée implacable à ce sujet. Si le chef d'accusation est confirmé, il s'agirait de la neuvième inculpation pour violation de l'Espionage Act sous la présidence Obama. Edward Snowden ou encore Bradley Manning sont tous les deux poursuivis pour avoir enfreint cette loi datant de 1917. Auparavant, seules trois personnes avaient été inquiétées pour cette raison.
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L'année dernière, le New York Times révélait l'existence d'un programme américano-israélien visant à détraquer les installations nucléaires iraniennes grâce à des cyberattaques. La longue enquête du journaliste David Sanger, qui en a également tiré un livre, s'appuyait sur les témoignages « d'anciens ou d'actuels responsables américains, européens et israéliens impliqués dans le programme ». Le journaliste dévoilait avec force détails la façon dont le virus a été inséminé et décrivait les réunions de travail au sein de la « Situation Room », la salle de crise de la Maison-Blanche.
Nom de code : « Olympic Games »
L'opération, connue sous le nom de code « Olympic Games », était conduite conjointement par l'Agence de sécurité nationale (NSA) et une unité de renseignement de l'armée israélienne, le tout sous la houlette du général James Cartwright. Le programme, initié en 2006, partait du postulat que des frappes conventionnelles n'auraient que peu d'effets sur les installations souterraines iraniennes, contrairement à une attaque informatique.
Une fois inoculé, le virus avait permis la destruction de mille centrifugeuses ultramodernes permettant d'enrichir l'uranium. Selon les experts, l'opération a retardé d'un an et demi à deux ans le programme de Téhéran. L'existence de ce virus, rebaptisé Stuxnet, avait été dévoilé en 2010, lorsqu'un ingénieur a involontairement lâché celui-ci sur Internet.
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