Rechercher dans ce blog

mardi 25 octobre 2011

Massacre programmé de la famille Kadhafi : ils font peur, ils en savent trop

Le 20 octobre, un ministre du Conseil national de transition (CNT) a déclaré que Seïf al-Islam Kadhafi était blessé et hospitalisé. L'attaque de son convoi quittant Syrte avait été confirmée par Mahmoud Djebril, n°2 du CNT, en même temps que la mort du colonel Kadhafi et d'un de ses autres fils, Mouatassim.


Aujourd'hui on sait, vidéo à l'appui, que le Guide libyen et Mouatassim* étaient vivants lors de leur arrestation, et qu'ils ont été tués : le premier, blessé, achevé sur place ; le second assassiné sur le lieu de son incarcération.

Tout laisse craindre que Seïf al-islam - et Abdallah al-Senoussi, ancien chef des services secrets qui était, semble-t-il, dans le convoi - vont être, eux aussi, assassinés après un « interrogatoire poussé ». Les nouvelles parvenant de Libye étant contradictoires, il suffira de dire qu'ils sont morts lors de leur capture ou des suites de leurs blessures.

Le CNT et l'OTAN veulent éviter un procès devant la Cour Pénale Internationale (CPI) et les révélations qui seraient faites sur les complicités des chefs d'Etat occidentaux avec la Libye, ainsi que sur les turpitudes des anciens responsables libyens ayant rallié les rebelles. L'OTAN avait déjà rendu service à ces derniers en détruisant, en juin dernier, le siège du bureau anti-corruption à Tripoli qui détenait des dossiers compromettants les concernant.

Le 16 octobre, à Alger, William Hague, ministre britannique des Affaires étrangères a déclaré que le gouvernement algérien « doit coopérer avec les autorités libyennes si celles-ci effectuaient toute demande concernant les personnes qui sont venues dans ce pays ». En langage diplomatique cela veut dire : livrer les réfugiés politiques libyens au CNT. Est principalement visée : Aïcha Kadhafi, alors qu'à ce jour elle n'est recherchée ni par Interpol ni la CPI. L'Algérie l'a accueillie, ainsi que Mohamed et Hannibal, deux de ses frères, pour des raisons humanitaires. Enceinte, elle avait accouché lors de son passage de la frontière entre les deux pays. L'appel à la résistance qu'elle a lancé, le 23 septembre, sur la chaîne TV Al-Raï, empêche les nouvelles autorités libyennes de dormir et contrarie les plans de l'OTAN.
Source: Sott

1 commentaire: