Il était un peu plus de 18 heures, dimanche, lorsque la terre a tremblé. C’est d’abord le Sikkim, au nord-est de l’Inde, qui a été touché – l’épicentre du tremblement de terre a été localisé à 64 kilomètres de Gangtok, la capitale du petit état -, mais des secousses ont été ressenties dans presque tout le nord et l’est de l’Inde. Delhi, qui avait enregistré une violente secousse dans la nuit du 7 au 8 septembre, n’a pas été épargnée. La terre a également tremblé au Bangladesh et au Népal. A Katmandou, la capitale népalaise, les murs de l’ambassade de Grande-Bretagne se sont notamment effondrés, faisant au moins trois morts.
Au Sikkim, des bâtiments se sont écroulés en quelques secondes, des routes ont été coupées. Aujourd’hui encore, des coulées de boue, des glissements de terrain et des pluies torrentielles rendent les opérations de secours très difficiles. Dans cette région proche de la frontière avec le Tibet, les forces de sécurité sont largement présentes. Et les hommes de la Indo-Tibetan Border Police (ITBP) participent en nombre aux opérations.
New Delhi a immédiatement dépêché cinq avions de l’armée de l’air sur les lieux du sinistre.
La panique a été d’autant plus vive au Sikkim que trois répliques d’une magnitude de 5,7, 5,1 et 4,6 ont été enregistrées peu de temps après la première secousse mortelle. Mais elle s’est emparée aussi des habitants de grandes métropoles. A Calcutta, notamment, où l’on prépare le festival annuel en l’honneur de la déesse hindoue Durga, les gens se pressaient en nombre, ce dimanche, sur les marchés, dans les grands magasins. Au Darjeeling voisin, l’électricité a été coupée et les lignes téléphoniques grandement affectées.
L’agence Chine nouvelle vient d’annoncer que le tremblement de terre avait également fait 7 morts et 22 blessés au Tibet.
Source: Realinfos
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