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mercredi 31 août 2011

Le Roundup de Mosanto et son glyphosate tue les bananes, ça ne refile vraiment pas la patate...mais pire encore

La banane se porte mal, elle est tuée par un champignon, le Fusarium, or le glyphosate que l'on retrouve dans le Roundup de Mosanto en favorise son extension.


Les bananes que nous mangeons aujourd'hui ne sont pas les mêmes que celles de la première moitié du 20e siècle. La monoculture a eu raison d'elles, pour quelques elles clonées à l'infini.

En fait les bananes d'abord résistantes au Fusarium, y sont maintenant devenues fragiles, en cause, le glyphosate du roundup de mosanto avec lequel on les traite.

Il existe des champignons parasites qui vivent aux dépens des plantes et des animaux, causant des maladies plus ou moins graves, et parfois même la mort. Parmi ces champignons, on trouve le Fusarium,qui se régale des bananes en autres et qui est responsable de putréfactions et de graves pertes agricoles.

Il a été démontré que le glyphosate est bénéfique pour le Fusarium et autres champignons pathogènes : il augmente leur colonie et facilite leur agression aux plantes en inhibant les micro-organismes qui leurs sont bénéfique, comme les fixateurs de nitrogènes qui inhibent la biosynthèse des acides aminés aromatiques des plantes.

L’industrie agrochimique vend donc ces fongicide alors que ces champignons peuvent en fait être contrôlés grâce à des pratiques agricoles écologiques comme les cultures en jachère, l’utilisation d’engrais organiques et de micro-organismes antagonistes.

Mais pire encore, Le Fusarium est nocif non seulement pour les plantes mais également pour l’Homme. Si le champignon remonte la chaîne alimentaire sans être détecté, les épidémies provoquées par le Fusarium peuvent s’avérer être graves : une épidémie de Fusarium affectant les céréales a été considérée responsable de milliers de morts dans la Russie des années 1940.

Comprendre le lien existant entre le glyphosate et l’augmentation du nombre des maladies dues aux pires agressions de champignons pathogènes comme le Fusarium (démontré lors d’études scientifiques avec les haricots, le blé, l’orge et autres plantes) permet également de comprendre l’effet perverse des « micoherbicides » dans nos écosystèmes, avec des conséquences encore plus dévastatrices sur la biodiversité des écosystèmes, l’équilibre alimentaire et la santé des espèces.

Le glyphosate, dont la formulation commerciale la plus connue est le Roundup de Monsato, est un herbicide soluble dans l’eau qu’on applique sur les feuilles. Il s’infiltre ensuite rapidement dans la sève même de la plante et est alors présent dans des zones d’activités vitales comme les racines. A dose suffisamment importante, il peut tuer les plantes, ou empêcher inéluctablement leur croissance et augmenter le risque de maladies, causant de graves pertes.En raison de sa haute solubilité dans l’eau, le glyphosate ne peut pas traverser seul la cuticule cireuse des feuilles. Pour cette raison, on ajoute le surfactant POEA (polioxietil aminée) dans les formules du type Roundup. Ce surfactant agit sur la cuticule en la détruisant. Cette action corrosive ouvre les canaux hydrophiles, par où peut alors pénétrer le glyphosate pour exercer son action.

L’herbicide est cent fois plus toxique pour les poissons que pour les hommes. Elle est également toxique pour les verres de terre, les bactéries présentes dans le sol et les champignons bénéfiques. Aussi, les scientifiques ont pu recenser un nombre considérable d’effets physiologiques sur les poissons et autres animaux sauvages, en plus d’effets secondaires dus à la déforestation.

L’impacte sur l’environnement aquatique est aussi très important : la pollution pourrait entraîner la disparition massive de poissons et d’autres organismes aquatiques. Lors d’études menées concernant les effets de différents herbicides sur les poissons, le glyphosate s’est révélé être le plus toxique. La toxicité du Roundup est apparue être similaire à celle du surfactant POEA et les deux ensembles, plus toxiques que le glyphosate seul (Folmar et col. 1979 ; Abdelgani et col. 1997).

Le glyphosate est largement absorbé par les colloïdes présents dans le sol et par les particules en suspension dans l’eau. Aussi, les résidus absorbés quittent ensuite le milieu aquatique par sédimentation, exposant les organismes vivant dans les profondeurs à de hauts risques. L’absorption de glyphosate par le sol ou par les particules suspendues ne réduit pas pour autant son potentiel toxique.

Dans la production de banane on utilise la technique de la terre brulée, dés qu'une infection au Fusarium est détecté dans une plantation, on la ferme pour s'en aller plus loin, et ainsi indéfiniment, en rendant les sols impropre à la culture.

Apparemment, la banane Cavendish, la variété qui est à la plus massivement cultivée dans le monde et qui est naturellement résistantes aux infections fongiques, ne peut visiblement pas résister au Fusarium en présence du glyphosate.

De nouvelles informations scientifiques indiquent que le glyphosate de Monsanto (Roundup) encourage littéralement la croissance du champignon Fusarium dans les racines des plantes.

Bob Kremer, un microbiologiste du Département américain de l'Agriculture (USDA), a mené des recherches sur le glyphosate pendant plus deux décennies, et a rapporté sa préoccupation. La destruction des sols devient critique même pour les plantes génétiquement modifiées. Oui mais voilà il n'est pas soutenu par ses supérieurs.

Ce qui est absolument clair, c'est que toutes les agences de régulation américaine qui pourrait arrêter ce fléau que produit le glyphosate sur les cultures même génétiquement modifiées, sont toutes visiblement corrompues, et clairement dans la poche de Monsanto.

Nous tirons dans cet article une sirène d'alarme, l'agro-industrie alimentaire mondiale va droit dans le mur, si rien n'est fait urgemment, très urgemment.



Source: Nature alere

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